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Le Gaulois, 16 mars 1899

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Le Gaulois
16 mars 1899


Extrait du journal

J'entends bien qu'après avoir causé toute une journée de l'affaire Dreyfus, le bourgeois parisien éprouve le besoin de se distraire et de modifier le cours de ses idées; j'admets aussi qus i'automobilisme soit, pour beaucoup de gens, un moyen d'échapper par les voies rapides à la iuneste obsession qui trouble et démoralise toutes les cervelles, mais il est en France d'autres commerces que le trafic des loges et des fauteuils de balcon, d'autres industries que la. carrosserie au pétrole, et je suis assuré que si M. Cornély voulait étendre son enquête au-delà du cercle étroit dans lequel il s'enferme, consulter ses fournisseurs et non pas seulement des directeurs de théâtres, il reconnaîtrait aisément que son optimisme ne se peut justifier....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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