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Le Gaulois, 16 octobre 1919

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Le Gaulois
16 octobre 1919


Extrait du journal

On ne sait trop. Un petit gars, tout en gardant ses oies, trouve, par hasard, deux assonances ou quelq.un? onomatopée charmante, dont il s'amuse, et qu'il fredonne sur quelque vieil air déforme De même que le vent porte ou il veut la sèment*- d'une fleur, de. même le murmure du pauvre gosse s'en ira tom. lier dans tuto oreille qui la recueillera, etc.. Ou bien- encore- certaine émotion profonde d, violente saisira tout un peuple at l'éblouissante- arrivée d'un héros dans une place, à la chevauchée d'un chef, parmi le fracas des canons et des cloches, au défilé Sun cortège, sous le laurier des portiques et W rosés des guirlandes et sans beaucoup tarder, voici voler par la ville, d'abord çà et 1\, puis partout, la complainte admirative, gaie, tendrement railleuse, pleine d'adoration cachée, la ballade effrontée ou tant d'amour se cache...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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