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Le Gaulois, 17 juillet 1920

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Le Gaulois
17 juillet 1920


Extrait du journal

Le G. Q. G. avait vu ses plans d'offensive réduits à néant. Il rejetait ses échecs sur les fautes de ses subordonnés, sur le manque d'esprit offensif de la troupe mais, quoi qu'il en fût, les Allemands menaient une poursuite furieuse, dépassant en vigueur celle de Waterloo. Nos troupes devaient, si elles faisaient tête un jour, accélérer leur retraite le lendemain pour ne pas être débordées et coupées. On n'avait pu s'arrêter, ni sur l'Oise, -ni même sur la Marne. Dans une note du 2 septembre, le général Joffre décidait que le but était « de soustraire les armées à la pression de l'ennemi, deles amener à s'organiser et à se fortifier dans la zone où elles s'établiraient en fin de repli, et où elles devraient attendre les renforts des dépôts ». Et cette zone, c'était la région derrière Pont-sur-Yonne, Nogent-surSeine, )Arcis-sur-Aube, iBrienne-le-Château, Joinville. La note prescrivait que « les armées s'établiraient sur cette ligne générale où elles se recomplèteraient .par les envois des dépôts à ce moment seulement elles passeraient à l'oflhpsive sur tout le front »....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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