Extrait du journal

Je laisse à mon excellent collaborateur M. d'Aral le soin d'examiner l'aspect politique de cet événement, le plus considérable qui se soit produit dans le monde depuis le mois d'août 1914. Mais on n'attend pas de moi que je me réjouisse d'un acte .révolutionnaire. Ami et défenseur de l'ordre, je pousse mon culte de l'autorité iusqu'à défendre ceux-là mêmes qui la représentent au pouvoir, alors qu'ils l'ont combattue dans l'opposition. Et je ne songe pas à me déjuger, à vingt-quatre heures de distance, après avoir, déclaré hier, prophète à bon marché, que je détestais les révolutions faites devant l'ennemi....