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Le Gaulois, 17 septembre 1911

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Le Gaulois
17 septembre 1911


Extrait du journal

Sans doute, nous pouvons être jaloux de lui car, d'ordinaire, il vit beaucoup plus longtemps que nous. Je dis d'ordinaire car il y a des mots « qui Sont comme les vaudevilles ainsi que le disait La Rochefoucauld de certains hommes, et '« qu'on ne chante qu'un certain temps Que j'en ai vu mourir qui avaient à peine vécu J'ai vu passer « gommeux « boudiné-», pour ne pas remonter à « petit crevé » et à « gandin de l'existence desquels vous ne pouvez même pas vous douter. Les mots qui désignent les gens a la mode ne sont jamais à la mode très longtemps. J'ai vu passer « pschult pschutteux n, « smart qui désignaient ce qui est très élégant, et qui n'ont pas pu détrôner le mot « chic lequel, je ne sais pourquoi, car il est laid pour désigner une chose attrayante, a la vie très dure et semble enraciné dans la langue jusqu'à une notable profondeur....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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