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Le Gaulois, 18 mars 1895

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Le Gaulois
18 mars 1895


Extrait du journal

Le docteur Bourneville est accusé qui ne l'est pas un peu, en cette heure curieuse,- surchargée de petits FouquierTinville ? de fournir une contribution trop zélée à l'avancement de la science, de ne pas être assez ménager des scrupules, des délicatessesde cetteenfancemaladequi ngure dans son service, et de. faire d'impitoyables, d'intransigeantes « observations a la où il devrait apporter un peu plus de générosité et de respect humain. ° Certes, ce n'est pas ici que l'on rencontrera jamais un blâme, même entre les lignes, pour tout ce qui révèle le souci de ceux qui sont faibles et de ceux qui souffrent cette enfance que nos pères, très démodés, appelaient la sainte enfance, et, d'autre part, la maladie, qui de nous tous refait tristement des enfants, ne sauraient avoir pour gardiens et défenseurs des cœurs trop en éveil, et je rends hommage au sentiment de .l'interpellation Deville. Mais encore faut-il à cette noble ardeur, pour qu'elle soit efûcace, l'appréciation exacte des choses et le soutien de la mesure....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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