Extrait du journal

D'une retraite où mon désintéressement n'est que trop manifeste et mon absolue impartialité sans aucun mérite, je ne cesse pas d'observer les travaux et les succès considérables ou menus, de mes plus ou moins jeunes confrères, et vos articles, par exemple, tout pleins de philosophie et de « substantifique » bon sens, et, particulièrement, cette récente « lettre ouverte » adressée. par Robert de Flérs au Grand Chancelier de, la Légion d'Honneur et son favorable retentissement grandis epistola, non pas (revive le latin et vive Léon Bérard!) mais importante et, si je ne me trompe, unanimement approuvée. J'observe aussi, à l'occasion, parmi d'autres phénomènes, le stage ou l'ascension de tel ou tel, auteur, interprète, imïpresario, que sais-je ? au seuil ou dans !là hiérarchie de l'Ordre national. En témoignant aveo justesse et justice, avec modération d'ailleurs et fermeté, pour MM. Paul Géraldy et Charles Baret, Robert de Flers demande que l'on fasse entrer au Conseil de l'Ordre un de « nos maîtres ». Evidemment, la requête est légitime. Un illustre membre du Conseil, et qui seul y représente la- Science, mon camarade d'Ecole et de promotion Paul Appell, tout le premier, non seulement fait chorus avec Robert de Fiers, mais renchérit sur pareille requête il estimerait bon, lui, u très bon que les hommes de lettres, tout comme les artistes, fussent représentés au Conseil. » Or les artistes, présentement, ne le sont pas plus que les hommes de lettres....