Extrait du journal

mrmiEï Ce grand ami de la France Qui s'appelle whitney-Warren nou,s adresse le vibrant article que voici à l'occasion de la visite de S. M. le roi Victor-Emmanuel III à Paris, «'Nous le publions d'autant plus volontiers Que l'éminent artiste américain à célébré, lun des premiers en France, le magnifique effort de l'Italie, dont il a été pendant plusieurs mois le témoin passionné. Par ses écrits, par ses conférences, il s'est depuis trois ans attaché à dégager l'expression que doit revêtir dans le présent et dans l'avenir l'alliance des deux peuples latins. II a été l'apôtre de cette union si nécessaire dont il préconise les légitimes bienfaits avec l'impartialité que lui confère sa qualité de citoyen américain et l'ardeur que lui inspire son âme de poète et de paParis reçoit aujourd'hui unquatrième chef d'Etat. Le quatrième à venir, mais qui mérite d'être accueilli comme s'il était le premier. Il n'y a pas d'ordre de préférence dans nos cours, pour ceux qui ont contribué à la victoire tous sont au même rang et ce qui fait la beauté de l'union, entre les peuples ligués contre le Germain, c'est le droit égal qu'a chacun d'eux à la reconnaissance de ,tous les autres. Ils'sont les chaînons d'une chaîne qui a réduit l'ennemi à impuissance supprimez l'un ou l'auto due ces chaînons et à tel ou tel moment de la guerre la chaîne se fût trouvée trop courte pour enserrer l'adversaire. C'est la maille en moins qui lui aurait permis de passer. Et ainsi le rôle de chacun des alliés revêt un caractère de nécessité qui nous interdit toute espèce de nuance dans la gratitude. Quoi qu'on ait dit, la justice n'a pas triomphé par miracle, mais par l'effet d'une lonique rigoureuse. A nous de la découvrir et de la célébrer, cette logique, maintenant que les événements sont accomplis à; nous de la faire passer dans nos raisonnements et dans nos sentiments si nous voulons demeurer à la hauteur de la jùstice....