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Le Gaulois, 19 septembre 1892

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Le Gaulois
19 septembre 1892


Extrait du journal

Aucune branche ombrageant les trottoirs n'était touchée, les employés à casquettes galonnées ne s'attaquaient qu'à celles qui donnaient sur la chaussée. Toutes celles qui dépassaient l'alignement des trottoirs étaient impitoyablement fauchées, fussent-elles en pleine floraison, et tout le long des boulevards gisaient de magninques branches couvertes de feuilles, dont l'absence, l'année prochaine, se fera regretter, pour peu que l'été soit aussi chaud que celui-ci. La cause de ce carnage est la même que celle qui a entraîné la disparition momentanée des becs électriques les préparatifs de la fête républicaine du 22 septembre. Et c'est ainsi que les arbres des boulevards sont mutilés pour laisser passer les chars de la troisième république. LES QUATRAINS CÉLÈBRES...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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