Extrait du journal

e~n~e~eu~tji~s~s~o~e~ regarder la petite carte qui'si sobrement dit une grande tristesse, et qui prend si joliment congé –pour la dernière fois. On sait que, dans l'état actuel des choses, les artistes peintres, sculpteurs et graveurs, moins favorisés que tes littérateurs et les musiciens, ne conservent aucun droit, au point de vue pécuniaire, sur leurs œuvres, quoique plus-value qu'elles prennent après qu'elles sont sorties de leurs mains. Si bien qu'on a pu voir les veuves, lès orphelins de certains artistes demeurer dans te dénuement te plus absolu, alors quêtes toiles, les sculptures, les estampes de leurs maris. ou de leurs përes disparus étaient couvertes d'or par les amateurs dans les ventes.. La Société des Amis du Luxembourg, frappée de cette iniquité criante, a voulu que son premier acte fût d'en poursuivre la réparation, et elle a mis a l'étude les voies et moyens'd'ârriver à une réforme accordant aux artistes ou, a leur défaut, à leurs héritiers, une part du bénéfice qui revient au possesseur de leurs œuvres par suite de l'augmentation de cote qu'elles peuvent acquérir. i' Le bureau des Amis du Luxembourg vient de commencer son enquête et a entendu déja_plusieurs artistes qui avaient envisagé, pour leur part, ta question. Il serait infiniment reconnaissant a. ceux des intéressés qui auraient quelques communications à lur faire ace sujet~ de vouloir bien les lui transmettre....