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Le Gaulois, 20 mars 1899

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Le Gaulois
20 mars 1899


Extrait du journal

Un instant, on nous'laissa croire que ces deux hôtels de la place Vendôme ne seraient pas vendus. On disait que l'Etat, se ravisant, désirait les garder pour abriter quelques nouveaux chefs de bureau, ou loger les souverains étrangers qui daigneraient nous faire visite en 1900. Mais, tout bien pesé, on vend quand même. Il n'y a pas moyen, parait-il, de s'en tirer autrement. Ces trois millions sont nécessaires pour « boucler le budget )). Les chefs de bureau des colonies resteront au pavillon de Flore, et les souverains étrangers iront au Terminus, s'ils veulent. D'ailleurs, n'a-t-on pas encore près de quatorze mois pour songer aux souverains ? Mors ? Il y a des traditions, que diantre ) Un ministère vraiment français ne se met pas martel entêtes! longtemps à l'avance. Il travaille à la petite semaine. C'est la seule façon de travailler pour soi. En travaillant à l'année, il travaillerait probablement pour un autre....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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