Extrait du journal

Nous n'aurions jamais inauguré ce système ce destruction que condamnent, je le reconnais, les lois de la guerre,. Mais ces lois ont cessé d'exister depuis que l'ennemi s'est fait de les violer une règle imprudente. Et, n'en déplaise aux'âmes trop généreuses qui répugnent à toutes représailles, il devaient évident que celles-ci sont nécessaires, légitimes et justifiées par l'obligation primordiale où nous sommes de, nous faire. craindre des gens qui) ne respecNous serions 11 la fois des niais et des coupables si nous laissions impunis les monstrueux attentats que l'ennemi a commis et commet encore chaque fois qu'il le peut con(tre Reims, Soissons, Pont-à-Mousson, Lunéfville, Ypres et bien d'autres villes encore, qui aie sont point, que je sache, des endroits forfifiés. Quand nous allons, par delà les frontières, porter quelque part la dévastation et l'effroi, ce n'est point l'esprit de vengeance qui nous guide, c'est simplement la volonté de montrer p, une nation de sauvages.que si eUe peut nous faire du mal, nous pouvons lui en faire aussi. {Nous détruirions donc d'abord ses établisseanents militaires qui sont à notre portée, fet cela est loyal mais nous nous attaquerons .ensuite, si faire se peut, aux cités elle.s-mêmes. J2t 'cela- est maintenant pour nous de droit...