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Le Gaulois, 21 juillet 1894

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Le Gaulois
21 juillet 1894


Extrait du journal

Et il faut surtout que les gouvernements comprennent que c'est un mérite de plus chez un poète que d'être ignoré du suifrage universel. La grande littérature vit de peu de lecteurs, de même que le genre humain, d'après le mot si profond du poète latin, vit de peu d'hommes. Qui sait, du reste, si cet isolement du poète ne cessera pas, un beau matin, brusquement? Pendant trente ans de sa vie, José-Maria de Hérédia sculptait en moyenne un sonnet par mois, divin travail d'artiste que peu d'initiés connurent. Un beau jour l'Académie l'appela à elle. Il fut célèbre le lendemain. Son nom vola sur les lèvres des libraires, et bientôt Hérédia connaîtra les ivresses du « trentième mille ». Tout arrive en notre plaisant pays de France....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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