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Le Gaulois, 21 juillet 1910

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Le Gaulois
21 juillet 1910


Extrait du journal

C'était une sage parole, mais ce n'était qu'une parole, et les actes gouvernementaux l'ont trop souvent démentie. En réalité, le travail n'est pas protégé et la loi n'est pas appliquée. Cependant, le mal s'aggrave de jouf en jour l'extraordinaire audace des syndicats rouges menace toutes nos industries et prépare tous les esprits à la révolution, dont ils ne seront pas, quoi qu'ils en pensent, les bénéficiaires. 1 Avec la loi mais à la condition qu'elle soit rigoureusement appliquée on peut encore rétablir l'ordre ~dans notre pays si profondément trou.blé;maisai l'on hésite encore, si !'on atténue, si 'l'on transige, il faudra bientôt en arriver à: des sanglantes répressions. Et c'est parce que nous redoutons ce tragique dénouement, que nous insistons pour une sb~utionà la fois énergique et loyale. Il faut que Ta. Confédération générale et les orgaTtismes parallèles qui-se sont créés sous son autorité, soient ramenés coûte que coûte dans les voies...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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