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Le Gaulois, 22 mars 1899

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Le Gaulois
22 mars 1899


Extrait du journal

Voyez. Nous avons tous accueillis avec la plus grande faveur la loi Bérenger, d'abord parce qu'elle est humaine, et ensuite, et peut-être surtout.'parce qu'elle peut d'un commencement de criminel faire un très honnête homme. Oui, nous avons admis que l'homme coupable d'une faute, même assez grave, fût considéré pendant un certain temps comme ne l'ayant pas faite, et n'en assumât la responsabilité que s'il se rend coupable d'une faute nouvelle. C'est le sursis pour repentir et le sursis pour amendement. C'est à la fois humain et habile. C'est une adresse philanthropique. Ça. réussit une fois sur vingt. Sans cloute mais c'est pour cette fois-là que ça été fait et ça nous suffit. Nous avons parfaitement accueilli la loi Bérenger....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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