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Le Gaulois, 22 novembre 1918

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Le Gaulois
22 novembre 1918


Extrait du journal

fleinenraiifidi L'Académie française a attesté une .fois de plus son attachement à la patrie, sa foi invincible dans ses destinées, sa reconnaissance aux hommes qui l'ont sauvée. Elle a signifié que la tradition dont elle assume la représentation pour ce qui est de la langue et de la culture ae trouve non seulement intéressée, mais profondément associée à ceux qui l'ont préservée d'une atteinte qui l'eût corrompue, adultérée et peut-être abolie. Car à la façon dont ils ont traité le Slewig et l'Alsace, qu'eussent-ils faits de la France ? L'immense rêve de domination dont Guilaume II s'est fait l'apôtre, mais où il était peut-être seulement un instruisent,1 s'est pour le moment atténué. Il n'içst point dissipé. (Des Aliemands' se trouveront pour lui donner une autre forme une forme socialiste, marxiste au lieu d'une forme impérialiste et sous l'apparence marxiste il sera peut-être plus redoutable encore. L'introduction eri France des doctrines marxistes constitue à soi seule un acte de félonie contre la France, contre son esprit, contre son organisme, et les tolérer c'est la vouloir livrer à ceux qui en tirent, pour eux-mêmes et pour leur pays, un profit immense. Si l'on admet que ce sont ces doctrines qui fleurissent au pays des Soviets au'elles ont suffi à abaisser au-dessous de l'humanité une race qui, à présent, a abdiqué dans une crapuleuse ivrognerie, dans Ses exhibitions abjectes, toute connexité avec les peuples civilisés qu'elles ont ruiné à la fois l'industrie, le commerce, l'agricultuine et réduit la Russie à une misère dont on ne saurait penser qu'elle se relève si l'on admet aue, nar l'introduction de ces doctrines, ou' du moins de mots qui semblent en être l'essence, l'Allemagne a mis à sa merci le peuple russe, cette immense masse d'hommes, réservoir de force qui semblait inépuisable, que sera-ce des autres nations si elles laissent gouverner chez elles le marxisme, père du bolchevisme ? r .1 i...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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