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Le Gaulois, 23 avril 1920

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Le Gaulois
23 avril 1920


Extrait du journal

Dans tous les groupes, des sénateursjuges ont pris-la parole les uns se sont cantonnés sur le terrain juridique d'autres ont requis la condamnation en développant à nouveau les fortes raisons du réquisitoire de M. Lescouvé d'autres encore ont plaidé l'acquittement au nom de l'apaisement nécessaire dans la France victorieuse. Finalement, partisans de la condamnation sévère et partisans de l'indulgence se sont fait de mutuelles concessions et l'on en est arrivé à une solution qui est très voisine de ce qu'avait indiqué M. le procureur général tui-même quand il réclamait une peine, mais en ne refusant pas les circonstances atténuantes à M. Caillaux. « Cependant, n'allez pas trop loin dans l'indulgence »; avait-il dit. C'est à l'audience qui sera tenue ce matin, dix heures, que sera fixée la condamnation infligée M. Caillaux....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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