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Le Gaulois, 24 décembre 1925

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Le Gaulois
24 décembre 1925


Extrait du journal

Or, en Italie, comme ici, d'ailleurs, le soigneur n'a pas disparu. Il a seulement changé de nom, ou plutôt il n'en porte plus, ayant avantage à masquer son omnipotence Bous le voile de l'anonymat. 'Au reste, il dédaigne les honneurs, leur .préférant les profits. Aussi brigue-t-il rarement les fonctions publiques, qui n'ajouteraient rien à sa puissance et pourraient même 'la diminuer. Il a plus d'avantage à opérer dans la coulisse, fl'où il tire les ficelles des pantins qu'il ia mis en place. Mais, soyez tranquille. Quel que soit son efface:ment apparent, il n'en reste pas moins le maître, parce qu'il est le dispensateur des grâces et parce que quiconque ose lui résister est condamné à l'ostracisme et devient une sorte d'outlaw. Aux temps du père .Combes, on l'appelait le « délégué ». Mais cette désignation le mettait trop en vedette et gênait ses opérations. Sans ititre aujourd'hui, même officieux, il a davantage l'aisance des coudes, et peut plus aisément se faire le propagandiste du socialisme débordant....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Données de classification
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