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Le Gaulois, 25 avril 1923

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Le Gaulois
25 avril 1923


Extrait du journal

Paris a payé les obsèques?: La belle affaire vraiment. Pouvait-elle faire moins, la fameuse Ville-Lumière, pour celle qui avait été un de ses plus charmants rayons? Et faut-il apprendre aux grincheux que pendant près d'un demi-, siècle le double désir le plus pressé des innombrables étrangers. qui débarLquaient chez nous a été celui-ci yoir Napoléon mort et Sarah vivante ? Je vais plus loin dussé-j© faire grincher un peu plus les grincheux l'Etat lui-même eût fait le geste généreux que je n'aurais pas, comme dit l'autre, trouvé ceta si ridicule. Croyez-vous que cet Etat, qui prodigue les millions et les i millions pour une propagande étriquée et sans éclat, n'était pas le créancier de cette magnifique propagandiste bénévole qui, au. delà des mers, faisait accourir dé partout, des cités et des campagnes, les foules avides de la voir et de l'entendre, et qui obligeait ces foules à confondre dans leurs acclamations enthousiastes l'hommage, l'artiste, aux écrivains de chez nous, et aussi à cette France lointaine d'où lui venaient les pèlerins Intellectuels ?...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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