Extrait du journal

Par ces raisons, j'ose inviter le publie à se rassurer. Il n'est point question qu'un Molière, un Corneille, ou même un Regnard, soit obligé de gratter àla porte de ces mes sieurs du comité* et de passer pan le suffrage de M. Coquelin cadet. IL ne s'a git que d'un auteur soutenu par deschio uiqueurs, et non pas de quelque grand homme. Ces chroniqueurs font bien du bruit à ce propos. C'est leur droit, et c'est leur office dans le monde. Mais eu appeler au public paraîtra peut-être excessif. Sans doute, il est fâcheux que les co • médies ne puissent pas se présenter tout directement au public Mais, il faut, par nécessité, que des directeurs les reçoi vent et que des comédiens les jouent. C'est ce que constatait fort bien, l'autre di manche,,le poète Emile Bergérat. Et tant qu'il en sera ainsi, ma foi, je le dis franchement, —j'aimerais mieux, si je faisais des pièces, que je ne fais point, Dieu merci ! m'en rapporter au jugement de ces gens de la Comédie...