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Le Gaulois, 25 novembre 1878

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Le Gaulois
25 novembre 1878


Extrait du journal

Rendons justice aux bons concierges. Le trait suivant est à l'honneur de cette corporation, La femme d'un concierge, qui s'est rendue tout à fait agréable aux locatai-, res par sa fidélité au cordon, aussi bien que par son accueil gracieux, est morte il y a quelques jours. Durant ses derniers moments de délire, sa seule préoccupation était que l'on pût attendre à la porte. Il fallait qu'il y eût constamment quelqu'un au cordon, et ses derniers mots furent : « Tirez le cordon, Marie ! » ; % Espérons qu'en cet instant la porte d'une des maisons d'en haut a été ou-"verte pour, là pauvre âme qui fut si fidè le durant sa vie au service de ses loca taires....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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