Extrait du journal

Est-ce qu'on n'a pas tout dit, d'ailleurs, et n'a-t-on pas fini par tout savoir, sur les véritables insanités cultuelles auxquelles nos « FrancsMouchards aujourd'hui encore, se livrent en secret dans leurs Loges, et sur ces cercueils où ils se couchent en se mettant un acacia sur le ventre, et sur ces espèces de danses où ils se saisissent les mains ou cherchent à se cogner les genoux, en prononçant des mots hébreux ? Est-ce qu'on ne se rappelle pas les discours, ou plutôt les boniments, où des députés et des sénateurs du « Bloc » actuel assignaientaudacieusement à leur Franc-Maçonnerie on ne sait quelles chartes et quelles origines remontant à la naissance même du monde? Est-ce qu'on ne retrouve pas, dans les journaux du 1er avril 1896, cette instructive et significative déclaration de M. Combes, alors ministre de l'Instruction publique, au maire de Beauvais, qui lui présentait les Francs-Maçons du cru A l'époque où les vieilles croyances, plus ou moins absurdes, et en tout cas plus ou moins erronées, tendent à disparaître, c'est dans les Loges que se réfugient les principes de la vraie morale 1. M. Combes, à ce moment-là, dans le ministère où il commençait déjà à opérer, était considéré comme un grotesque. Il représentait quelque chose comme le Triboulet du cabinet, et sa ma-. nifestation de Beauvais, comme toutes ses autres manifestations, passa pour une bouffonne-' rie sans conséquence. Mais est-ce qu'avec le recul la bouffonnerie ne prend pas un relief singulier ? Est-ce qu'on n'y entrevoit pas l'autel secret dissimulé derrière l'estrade de la parlotte, et le but d'une domination universelle, et d'une domination religieuse, hypocritement poursuivi, sous prétexte de nous en affranchir d'une autre ?...