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Le Gaulois, 25 septembre 1894

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Le Gaulois
25 septembre 1894


Extrait du journal

En effet, Charles se souvint de la tante, il put même retrouver son nom Adèle Bey ries. C'était ça. Ils lui écrivirent pour annoncer qu'ils iraient passer huit jours à Pau pendant les vacances prochaines. Et aussitôt ils se préparèrent à ce voyage. Pour mener la grande vie dans les Pyrénées, ils se privèrent à Paris de choses essentielles d'huîtres portugaises et de drames de Montépin. Enfin, le mois d'août arriva.; Claire et Charles firent coïncider leurs vacances et, un samedi soir, ils partirent. Ils furent à Pau vingtquatre heures après. Ils se; mirent en quêle de leur tante ils la trouvèrent sans peine. Elle vendait, devant la grille du château, des boites de bonbons et des portraits d'Henri IV. Elle donna l'adresse d'un bon -hôtel à ses neveux. Il pleuvait; on ne voyait pas plus de montagnes que sur laplacede la Concorde. Le lendemain, le ciel fut couvert; les montagnes s'obstinaient à ne pas paraître....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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