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Le Gaulois, 26 mai 1885

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Le Gaulois
26 mai 1885


Extrait du journal

Voilà le fait dans toute sa simplicité. Le bourgeois candide s'est probablement couché, le dimanche 24 mai, en se disant Dieu merci j'ai un gouvernement fort, qui rompt et ne plie pas. » Non moins probablement, le même~ bourgeois s'est couché, le lundi 25 mai, en se disant < Dieu merci t j'ai un gouvernementmalin qui plie etne ro~iptpas. » Sera-t-il permis a un curieux, à un simple curieux, de se demander quel jour le gouvernement a eu raison, le dimanche ou le lundi? Quel jour il a bien a~i et quel jour par conséquent il a commis un attentat? Car il n'y a pas de milieu. Ou bien le dimanche le gouvernement a commis un crime en assommant de paisibles citoyens qui se promenaient avec un torchon rubicond. Ou bien le lundi le gouvernement A commis un crime envers la société en couvrant de sa protection des révolutionnaires qui traversaient Paris derrière le hideux emblème de passions exécrables et d'attentats abominables.....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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