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Le Gaulois, 27 décembre 1895

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Le Gaulois
27 décembre 1895


Extrait du journal

Je crois qu'il sera plus heureux que moi. On lui enseigne à féconder la terre, à faire germer des moissons, à dresser et & conduire des bêtes. La terre rend au centuple ce qu'on lui donne, les moissons tiennent généralement leurs promesses, et les animaux ne trahissent pas. La. nature est l'admirable refuge, le réservoir de santé et de force où la race humaine devrait, toutes les trois ou quatre générations, se retremper. Si la besogne morale à laquelle se livre l'humanité ne doit pas être absolument vaine, ce sera par cette médication physique du surmenage cérébral traité par le repos des champs, par ce bain de calme réparateur où, périodiquement, viendront s'apaiser et se dissoudre ses névroses....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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