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Le Gaulois, 27 juillet 1905

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Le Gaulois
27 juillet 1905


Extrait du journal

Entre l'effort tenté par cellesrCj, leur: travail acharné depuis des années, et laqualité de l'ouvrage qui nous-est présenté par les demoiselles du faubourg Poissonnière, il y a un abîme, il y a des mondes. La première venue qui n'est pas trop laide, ni trop sotte, peut, après, une année de travail, jouer passablement quelques scènes de son emploi, longuement serinées par un professeur habile; La concurrente n'a qu'à trouver dans ses nerfs, dans son impressionjia.bijjjté e.t le" plus ou moins de douceur de ses traits, d'expression de ses yeux, de quoi émouvoir "et enlever le jury.. Mais les autres, les femmes bacheliers, les femriies qui préparent une thèse de médecine ou. de droit, que d'opiniâtreté, que de courage, que de nuits blanches il leur a fallu passer, dans le doute continu, l'effroi permanent de l'avenir, sans être soutenues par les factices succès d'une classe de comédie, les bravos complaisants des camarades et. lés fades propos de ces admirateurs quelajeunesse trouve toujours au-devant de soi pour peu. qu'elle daigne les encourager d'un sourire...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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