Extrait du journal

Vendanges e Guerre Ainsi donc, nous ne sommes pas menacés de la carte de vin. Nous ne ferons pas la connaissance de cette parente pauvre de la « Carte des vins », sorte de Gotha de l'aristocratie des grands crus que nous présentait naguère avec comp8nction le sommelier, des' bonnes maisons. Ces' dernières nouvelles "nous rassurent sur la question du vin. 'La récolte de 1917 n'était que « passable », annonçait il y a quelques semaines le Journal officiel, et c'était bien là une note faite pour nous contrister, car le vin, le vrai, le bon vin de France, la « purée septembrale o que disait Rabelais, avait recouvrë toute la faveur que quelques méchants buveurs d'eau, les « canards », comme les appelaient avec mépris les garçons de restaurant, lui avaient pour un temps fait perdre....