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Le Gaulois, 29 novembre 1920

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Le Gaulois
29 novembre 1920


Extrait du journal

Nous avons fait tout le contraire. Le meilleur lieutenant du maréchal Foch, le général Weygand, est allé porter à la Pologne, au nom de la France, les conseils que lui dictait son expérience Varsovie a été.sauvée, les armées rouges ont été battues. Mais, ce qui était à prévoir, elles se sont reformées et se sont jetées sur les troupes mal équipées, mal vêtues, mal nourries et plus mal outillées de Wrangel, et l'inévitable catastrophe s'est produite. C'est là pour notre orgueil national une réelle souffrance. Nos vaisseaux ont pu recueillir la malheureuse armée qui avait placé en nous sa confiance. Que va-t-elle devenir ? Cette fois, c'est bien la tragédie....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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