PRÉCÉDENT

Le Gaulois, 30 mars 1912

SUIVANT

URL invalide

Le Gaulois
30 mars 1912


Extrait du journal

J'en demande bien pardon à mes lecteurs; Il faut encore que je les ennuie avec une loi sociale Je dis que je les ennuie, pour me menager moi-même 1 ce n'est peut-être pas le mot juste. Les lois sociales n'ont pas une bonne presse, par le temps qui court. C'est présentement, pour beaucoup d'honnêtes gens, le pelé, te galeux, d'où vient tout le mal. Je crois avoir lu, quelque part, l'autre jour, que, s'il y avait eu l'histoire de Montgeron et de Chantilly, c'était la faute aux- lois sociales, parce qu'elles lâchent sur le pavé un tas d'ouvriers qu'on ferait bien mieux d'occuper à l'usine, et qu'elles sont cause, ainsi, qu'il y a tant d'apaehes Eh bien, tout de même, je me risque, et, justement à propos de cette loi de dix heures que itant de mes bons amis, patrons et industriels, que j'honore et estime très fort, dénoncent comme l'abomination de la désolation....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

En savoir plus
Données de classification
  • cognacq
  • bonnail
  • franklin-bouillon
  • tisseau
  • mozart
  • védrines
  • merlin
  • dechelette
  • antoine
  • jaurès
  • paris
  • france
  • védrines
  • angleterre
  • chambre
  • montmartre
  • orléans
  • italie
  • royer
  • thuret
  • drouot
  • r. p.
  • académie française
  • bourse du travail
  • union postale
  • galeries lafayette