Extrait du journal

Le Gaulois s bien voulu, avant-hier, publier l'allocution que j'ai eu l'honneur d'adresser à Son Eminence le cardinal Amette, à la séance de clôture du congrès dès Cercles catholiques. Une des déclarations que j'y ai faites a excité quelque surprise, parmi les membres les plus anciens de notre grande association. Je voudrais, en quelques mots, expliquer et, si je le puis, justifier ma pensée. J'ai dit que, malgré les intentions des fondateurs de l'Œuvre, contrairement à leur pensée première, « la persistance de l'esprit et des habitudes individualistes avait entravé, trop souvent, dans les cercles ouvriers, le libre épanouissement de l'esprit d'association », et j'ai indiqué, comme l'idée générale vers laquelle devraient désormais s'orienter tous les efforts, « le gouvernement des associations populaires par les ouvriers eux-mêmes Ce sont ces mots qui ont ému plusieurs de mes lecteurs et de mes correspondants....