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Le Gaulois, 31 juillet 1890

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Le Gaulois
31 juillet 1890


Extrait du journal

Le village, non plus, n'a aucune envie de manger le château c'est un trop gros morceau mais il se demande encore, sous les excitations de la radickille, si le moindre changement politique ne ramènerait pas toutes les horreurs d'un régime dont" il ne reste plus de témoins corvée, dîme, droit de jambage, etc. Ainsi,1 chacun se' croit' menacé par l'autre, n'ayant au fond du cœur aucune rancune légitime.. -.̃ Il est temps que cela finisse, et çela;est fini, bien fini, partout où l'aristocratie vit sur ses. terres. Là, les préjugés, sont tombés de part et d'autre,- et l'union s'est faite, ou plutôt s'est refaite, car- elle existait pleinement au siècle dernier....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Données de classification
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