Extrait du journal

une personne serait la fille de M Louise Noblet i — Elle-même, monsieur Georges. - <'n m’avait assuré que le père de M11* Madeleine étant mort... — Ah ! vous vous rappelez son nom. — -le le crois bien, que je me le rappelle! On m’avait assuré, disais-je, que le père de M Madeleine étant mort, elle avait été re cueillie par un parent de sa mère. — Justement, monsieur Georges , et, ce parent, c’est moi, Dominique Séverin. — Dominique Séverin... Oui, je me sou viens maintenant. — Ah ! dame , j’ai un peu vieilli, peutêtre même beaucoup. — Voulez-vous me faire la grâce de me présenter à Ml,e Madeleine? — Volontiers, répondit Dominique. Et, conduisant Georges Duparc auprès de sa filleule : — Ma chère entant, dit-il, monsieur a été le compagnon le pljis assidu de votre entance. ! .t vous vouliez bien m’appeler votre grand frère, ajouta Georges en s’inclinant. Séverin expliqua le passé en quelques mots. Les deux jeunes gens échangèrent un regard timide , et se trouvèrent mutuelle ment ce qu’ils étaient en réalité , c’est-àdire charmants. Georges Duparc, qui venait d’avoir vingt| et-un ans , pouvait hardiment passer pour ! en avoir vingt-cinq. D’une taille au-dessus j de la moyenne, il avait la figure longue et i pâle, lus traits nettement dessinés, le iront I haut , les cheveux noirs, la moustache j soyeuse et fine, l’œil vif et profond... Ge I n’était peut-être m un joli , ni meme un I beau garçon, encore moins un dandy ou un J petit-crevé. Aucune tomme ne serait tomj bée amoureuse de lui en le voyant passer... i Mais c’était une âme ferme et fière , une...