Extrait du journal

à 800 millions ; ce qui, pour 15 ans de République, ferait un total de 9 à 10 milliards de dettes. Il y a un moyen bien simple de contrôler ces chiffres, c'est de cousuiter les chapitres de la dette publique, car là on voit inscrits sous tonne d’intérêts tous les engagements que le Trésor a pu contracter. En 1870. le total des charges de la dette publique dépassait 1.172 mil lions. En 1890, il atteint 1.319 milDifférence : 147 millions. Mais ce chiffre demande à être ana lysé d’abord, complété ensuite. Sur ces 147 millions, 74 provien nent de l’augmentation de la dette viagère, des pensions de retraite qui, en 15 ans, ont monté de 14*4 millions à 220 millions. 11 reste dune 73 millions pour la dette perpétuelle et la dette rembour sable. Il en faut encore déduire les recettes en atténuation de dépenses de la dette flottante, qui existaient bien déjà en 1870, mais qui n’étaient pas comptées dans le budget : soit 0 à 7 millions ù supprimer. Le reliquat dernier est de 00 millions. D’autre part, il convient de taire état de la brèche

À propos

Fondé en 1869, Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne affiche très vite son indépendance totale vis-à-vis de l’État en tenant haut le drapeau de la démocratie. Profondément pacifiste, le journal est convaincu que l’entente des peuples doit passer par une démilitarisation multilatérale. Il paraît jusqu’en 1914.

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