Extrait du journal

pagne a nécessairement sa part... Reste ie ! chapitre des appointements. — Ah I monsieur le comte, ne parlons j pas de cela , je vous prie ; ce sera ce que j vous voudrez. — Si ma volonté seule suffisait, ce serait beaucoup ; malheureusement, mon cœur a tou jours été plus grand que ma cait-se. Bon ! voilà que je parle de caisse, comme si j’en avais eu une 1 La caisse est ici partout, mon cher enfant : sur ma cheminée , sur mon bureau, dans le premier tiroir venu ; y puise qui veut, parmi ceux qui m’entourent ; vous y puiserez comme les autres. Quant aux jours de pénurie , vous ferez comme moi ; nous tâcherons alors de rive un peu fins , et de vivre un peu mieux... voilà tout I Georges Dupai c était enchanté. Cotte po sition, aléatoire et mai détinie, il ne l’aurait pas échangée contre un ministère. Il se ré pétait avec orgueil ce vers si éloquemment commenté à Dresde, par l’empereur Alexan dre, dans ce parterre de rois , dont Napo léon était le Jupiter : L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux | Tout le monde , chose rare , fut satisfait de cet arrangement. M. Du parc, le père, se débarrassait de son fils, et se voyait, à l’avenir, dispensé de refuser l’argent qu’on ne lui demanderait sans doute plus. Il avait, en outre , un pied plus assuré dans le camp ennemi, c’est-àdire chez M. 13 Chasseneuil. Ce dernier » attachait l’usurier par un lien nouveau, et, patronnant le fils, trouverait, selon toute vraisemblance, lu caisse du père mieux disposée que jamais à s’ouvrir au besoin. Dominique aimait Georges sans trop sa voir pourquoi ; peut-être par contre-coup et parcelle prescience que sa chère filleule n’était point de s’y attacher. Quant à Madeleine , elle ne se rendait...