Extrait du journal

Voici l’article que ce journal a pu blié sur la crise ; il appelle l’atten tion : Il faut que la position du maréchal soit bien forte pour n’avoir pas été ébranlée par les maladresses qu’ont commises quelquesuns de ses amis compromettants. Qu’il reste là où il a eu la sagesse de se placer et loin du point où voulaient l’en traîner les commentateurs désordonnés de son ordre du jour à l’armée. L’effet détes table produit dans l’Assemblée par de tels commentaires s’affaiblit de jour en jour. La fumée dont d’imprudents écrivains avaient obscurci la ligure présidentielle se dissipe et l’on revoit le chef de l’Etat tel qu’on aimait à le voir jusqu’à ce jour, c’est-à-dire l’austère représentant de l’autorité, le fidèle défenseur de la loi, le respectueux gardien de la légalité. Un rude coup avait été porté au maré chal et cette lois ce n’était point par ses adversaires. Tout est réparé aujourd’hui. Le maréchal entend et veut rester en dehors du débat des lois constitutionnelles, car il a dit à l’Assemblée une fois pour toutes ce qu’il avait à lui dire, en lui demandant l’exécution d’une promesse solennelle. Rapportons, à ce propos, les pa roles prononcées tout récemment par le chef de l’Etat, a II faut, disait » le maréchal, que les questions » réservées soient résolues. Denou» veaux délais, en prolongeant l’in» certitude, pèseraient sur les affaires, d nuiraient à leur prospérité. » Le patriotisme de l’Assemblée » ne faillira point aux obligations » qui lui restent à accomplir. Au » nom des plus grands intérêts, je » 1 adjure de compléter son œuvre, » de délibérer sans retard sur des » questions qui Reçoivent pas rester » plus longtemps en suspens : le » repos des esprits l’exige. » Nous espérons que jeudi, l’As semblée répondra à la patriotique mise en demeure du maréchal. Les ennemis du repos de la France, peuvent seuls, dans un intérêt ina vouable, désirer que de nouveaux délais apportés à la discussion des pouvoirs publics viennent aggraver la situation politique....