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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne, 24 novembre 1869

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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne
24 novembre 1869


Extrait du journal

Le Figaro, qui est souvent bien renseigné, publie sur la crise les informations suivantes : M. Emile Ollivier n’a jamais été mandé directement par l’empereur, mais il est venu deux fois à Paris, d’après ce que l’on dit, sur l’invitation pressante d’un député journaliste intluent, autorisé à faire cette démarche. A son premier voyage, M. Emile Ollivier voulait que le ministère tout entier donnât sa démission, pour la forme, et que l’em pereur lui contiùt officiellement la formation du cabinet. De son côté, il s’engageait à conserver MM. Magne, Chasseloup-Luubat et de Forcade. Les ministres, craignant que leur démis sion une fois donnée, fût prise au sérieux par l’empereur, ne jugèrent pas prudent d’accepter cet arrangement. C’est sur ce point que l’accord fut rompu. Cette fois-ci, M. Emile Ollivier se con tentait d’entrer dans le ministère actuel...

À propos

Fondé en 1869, Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne affiche très vite son indépendance totale vis-à-vis de l’État en tenant haut le drapeau de la démocratie. Profondément pacifiste, le journal est convaincu que l’entente des peuples doit passer par une démilitarisation multilatérale. Il paraît jusqu’en 1914.

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