Extrait du journal

blique a pris ensuite la parole. Au début de son discours, il s’est exprimé ainsi : « Il y a cinq mois, dans cette môme salle de la nouvelle Sorbonne, nous inaugurions, en présence de M. le Président de la République, le régime nouveau que la loi de juillet 1800 a institué pour notre enseignement supérieur, le régime du groupement des Facultés en Universités presque autonomes. » De même que M. le Président de la République avait voulu, de vant l’Université de Paris, apporter à toutes les Universités françaises « le témoignage des sympathies nationales », je suis heureux, en présence des membres de ce Con grès annuel, de pouvoir donner à toutes les Sociétés de province, dont vous êtes ici les délégués, l’as surance des sentiments de sympa thie et de gratitude avec lesquels le gouvernement de la République suit leurs utiles travaux. » Ces sentiments datent de loin. Quand M. Guizot faisait appel aux sociétés de province, cherchant à les réunir pour un effort commun, il proclamait bien haut qu’il n’avait « nul dessein de porter atteinte à la liberté, à l’individualilé des Sociétéssavantes, ni de leur imposer quelque organisation générale ou quelque idée dominante ». Vous...