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Le Journal de Paris, 8 avril 1797

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Le Journal de Paris
8 avril 1797


Extrait du journal

L'orateur entre enfante dans les détails du code pénal, il ne veut pas que l’on aboli; la peine de mort, mais qu'on la restreigne , & surtout qu'on ne l'.ppliqr.e jamais au crime de vol. En prof géant la peine de mort , on a rendu fes effets nuis. Si l'on veut puddle gaffe impression , il faut qu'elle fait rare. tarions revivre danse rieur de l'homme la haine du crime, la honte du remords ; que la force publique ne fait plus réduite à un état désespérant de nullité; que la police gaffe fon devoir ; que les membres des tribunaux, exactement payés, ne luttent plus contre le besoin; que les puions & les bagnes ne forent plus des hôtelleries , dont les malfaiteurs aient l'efpoir de s'évader ; que la marche du corps législatif & celle du directoire noient combinées lue des pincées ; qu’on renonce enfin à ce fyfrême deladreux des contre-pieds, 8c à combattre une faction par une autre; que les dé its commis par tels individus, ne sellent pas impunis ; que tous les brigands , qui$ qu’ils forent, reçoivent la junte peine qu'ils méritent....
Journal de Paris (1777-1840)

À propos

Tout premier quotidien français, le Journal de Paris est fondé par Antoine-Alexis Cadet de Vaux, Jean Romilly, Olivier de Corancez et Louis d'Ussieux, sur le modèle du London Evening Post. Il est édité par Quillau, au format in-quarto, le format courant des livres à l'époque. À l'origine, ses bureaux se situaient rue du Four Saint-Honoré à Paris (aujourd'hui rue Vauvilliers, dans le 1er arrondissement).

Il rencontre tout de suite un grand succès. En 1790, son tirage est de 12 000 exemplaires.

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Données de classification
  • dumolard
  • lecointe
  • ba
  • mortagne
  • angleterre
  • simeon