PRÉCÉDENT

Le Journal de Saint-Jean-d’Angély, 2 octobre 1904

SUIVANT

URL invalide

Le Journal de Saint-Jean-d’Angély
2 octobre 1904


Extrait du journal

Le général André ne répond toujours pas aux accusations portées contre lui par le | Matin avec la précision impitoyable que l’on sait. Mais deux journaux du Bloc, Y Action et la Petite République, semblent s’être partagé la fâche ingrate de défendre le mi nistre cher aux antimilitaristes, aux inter nationalistes. L'Action a in'errogè l’avocat du lieutenant qui aurait joué et perdu aux courses les fonds du mess de Saint-Cyr. Voici le résumé de sa thèse, que notre im partialité nous fait un devoir de publier : Pour une raison tout à son honneur, mais que le lieutenant L... ne crut pas devoir divulguer parce qu’elle intéressait une tierce personne, il fut amené à disposer momenta nément d’une partie disponible des fonds du mess, sachant qu’il possédait l’équivalent disponible à Paris. Sans doute, il y eut là une sorte de légèreté, mais vraiment bien légère, puisque, d'une part, la somme ne devait pas être employée immédiatement pour les besoins du mess, et que, d’autre part, le lieutenant en avait l’équi valent tout prêt à Paris. C’était donc, en réalité, comme si cette somme eût été effecti vement déposée dans une maison de crédit ou chez un banquier. Les règlements du mess ne stipulent pas, en effet, que les directeurs por teront toujours sur eux, et en pièces de cent sous, les fonds de la caisse. Ces faits remontent au 9 juin Le lieute nant combla le déficit le 11 juin. Puni de trente jours d’arrêt de forteresse et renvoyé devant un conseil d’enquête, il fut acquitté à l’unanimilé et commença ses démarches pour obtenir un congé de trois ans et démis sionner. Le 17 septembre le Matin dénon çait les faits. Quelques jours après, le lieu tenant recevait notification de sa mise en non activité par une lettre que le Matin déclare faussement daté du 29 août. Voilà pour le lieutenant L... Passons maintenant au colonel ancien directeur de l’Ecole de Saint- Maixent Un rédacteur de la Petite République a re cueilli les confidences d’un ami intime du colonel, un ami « tout à fait autorisé pour prendre la parole dans ce grave débat ». — Le sergent Mathieu, un mouchard ? Allons donc, il n’y a pas de plus brave et de plus honnête garçon, répond l’ami. Il est impossible, ajoute-t-il, de comprendre le reproche qui a été fait au sergent Mathieu, d'avoir trop facilement ses entrées chez le | colonel Sarrail. Mais tous les élèves avaient...

À propos

Fondé en 1874, Le Journal de Saint-Jean-d’Angély était un bihebdomadaire régional conservateur. En 1877, il devient L’Union conservatrice puis prend le nom d’Union Nationale en 1898 avant de revenir à son nom initial la même année, puis de devenir le Journal de Saint-Jean-d’Angély (L’Union nationale). Il paraît sous ce nom jusqu’en 1941.

En savoir plus
Données de classification
  • combes
  • mathieu
  • angély
  • cuneo d'ornano
  • sarrail
  • napoléon bonaparte
  • cuneo
  • briand
  • de bülow
  • giolitti
  • paris
  • france
  • cognac
  • italie
  • nercillac
  • marseille
  • macédoine
  • russie
  • macé
  • bonaparte
  • la république
  • conseil d'ar
  • école de droit
  • napo
  • agence havas
  • ecole
  • union