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Le Journal de Saint-Jean-d’Angély, 27 septembre 1874

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Le Journal de Saint-Jean-d’Angély
27 septembre 1874


Extrait du journal

On lit dans le compte-rendu de la dernière séance de la commission de permanence que M. le marquis de Plœuc se serait écrié : « Je ne m’explique pas l’empressement que l’on a mis à reconnaître un gouvernement qui a une origine aussi criminelle que celui du 2 décembre. » M. le Marquis de Plœuc pensait-il ainsi, lorsqu’il allait solliciter l’Empereur, en le poursuivant même à Biarritz, afin d’obtenir le poste de sous-gouverneur de la Banque de France ? ces sollicitations réitérées ont eu bien des témoins, dont quelques-uns vivent encore. M. de Plœuc a la mémoire courte, et cependant, si la bonté proverbiale de l’Empereur avait résisté à accorder la faveur sollicitée avec tant d’ardeur, la droite compterait un député de moins et l’Empire un ennemi moins acharné ! {La Liberté). On a annoncé que le Gouverneront projetait de lever l’état de siège dans un certain nombre de départements où M. Thiers l’avait maintenu ; voici exactement, d’après la Patrie, où en est l’état de la question : « Le maréchal, très satisfait de l’accueil qu’il a reçu dans les provinces du Nord, ayant recueilli de la bouche même des préfets l’assurance que le calme était revenu dans les esprits, aurait fait part de cette situation au conseil des ministres qui s’est tenu dimanche matin. La majorité, non l’unanimité des ministres, a reconnu, devant surtout les récriminations qui se sont produites à la commission de permanence, et que nous avions été les premiers à annoncer, qu’il serait possible de remettre dans l’état normal un certain nombre de départements appartenant à la zone du nord et du nord-est ; mais tous ont reconnu la nécessité de maintenir l’état de siège dans le Midi, où les passions sont encore surexcitées et où l’Internationale fait de tels ravages qu’on a dû, par crainte d’un mouvement, augmenter l’effectif des brigades de gendarmerie. »...

À propos

Fondé en 1874, Le Journal de Saint-Jean-d’Angély était un bihebdomadaire régional conservateur. En 1877, il devient L’Union conservatrice puis prend le nom d’Union Nationale en 1898 avant de revenir à son nom initial la même année, puis de devenir le Journal de Saint-Jean-d’Angély (L’Union nationale). Il paraît sous ce nom jusqu’en 1941.

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