Extrait du journal

n'est pas loin — que quand des pertes incalculables eurent amoindri pour rien, pour le plaisir, le patrimoine de beauté • pie les siècles avaient lentement constitué à la France moderne. C'est le temps où tombèrent les cathédrales de Cambrai et d’Arras, Saint-Martin de Tours, la Sainte-Chapelle de Dijon, l'église Saint-Nicaise, la perle de Reims, œuvre parfaite de l'architecte Libergier, au treizième siècle, et bien d'autres, vandalisme administratif succédant, méthodique et plus meurtrier, au vandalisme révolutionnaire. Celui-ci s’était furieusement attaqué à la parure ornementale, à l’imagerie, aux vitraux, à te,us les signes de ce que l'on appelait alors « le fanatisme et la féodalité ». Entore, certains monuments furent-ils à peu près épargnés ; ainsi, tandis que le représentant Faure faisait mutiler ou détruire, l'imagerie abondante de la cathédrale de Tout cent trente statues, dit-on. les Notre-Dame de Reims, de Chartres et d'Amiens m* perdaient pas une de leurs innombrables ligures de pierre. Chartres conserva même, conserve encore sa série sans égale de ver prières du treizième siècle, et. si quelquestures ont été remplacées par des...