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Le Journal des arts, 6 mai 1903

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Le Journal des arts
6 mai 1903


Extrait du journal

La Société des Artistes français, le vrai Salon, est ouverte depuis le 1er mai, et ce. pour la grande satisfaction du public qui parait se plaire davantage dans cette enceinte qu'à la Nationale. Il y a ses aises, ses amitiés comme ses antipathies, et les interminables mètre® de cimaise, loin de le fatiguer ou d’émousser sa curiosité, ont Pair de lui convenir. Pour un peu il se plaindrait de leur insuffisance. De plus, le jardin de la sculpture, unique en son genre, est si agréable pourdéambuleret secrète si compilailaminent à la flânerie !... On y est à l’abri des intempéries, circonstance pleine de charme, étant données les bizarreries de la saison, et on y jouit d’une verdure qui, pour être factice, n'en plaît pas moins à l'œil. Avec cela, les statues produisent un effet charmant sur ces fonds verts : elles s’y enlèvent à la façon de fantômes propices aux rêves, tandis qu’en haut, tout le long des galeries, d'autres rêves s’ébauchent, colorés ceuxjà. Nous nous occuperons de ces derniers et les feuilletterons salle par salle avec l'intention de chercher un enseignement dans l'examen raisonné des 1,786 toiles exposées, sans compter les dessins et la gravure....
Journal des arts

À propos

Le Journal des arts, chronique hebdomadaire de l'Hôtel Drouot, est une feuille culturelle illustrée fondée à Paris en 1879. Dirigé par Auguste Dalligny, elle propose à son lectorat un panorama de l’actualité et du marché de l’art, présentant aussi bien les expositions en cours que les programmes et résultats des ventes.

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