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Le Journal des coiffeurs, 1 avril 1874

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Le Journal des coiffeurs
1 avril 1874


Extrait du journal

CAUSERIE Il était d'usage, autrefois, de consacrer le Carême à jeûner de s'abstenir et l'abstinence s'étendait surtout; la nourriture, la toilette, Les soirées, tout étaitabsenl, il y a longtemps de cela, et aujourd'Bai tout est bien changé ; le Carême, maintenant, c'est le plaisir, les bals et-les dîners ; est-ce un signe des temps, est-ce autre chose que l'on ne définit pas, mais tout suit le même mouvement, car la neige qui doit tomber au mois de décembre ou janvier se permet maintenant de tomber au mois de mars et personne ne trouve à redire à cela par la raison bien simple que cela ne servirait à rien, aussi on prend son parti de tout, et l'on ne s'aperçoit plus que Paris n'est plus Capitale, l'absence dos bals aux ministères n'est plus remarquée, il faut, dire du reste, qu'à Versailles où existe le gouvernement, il n'y a pas plus de bals qu'à Paris....

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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