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Le Journal des coiffeurs, 1 février 1848

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Le Journal des coiffeurs
1 février 1848


Extrait du journal

Florian, dont certaines gens dénigrent les ouvrages sans rendre justice à ses excellentes qualités, Florian a célébré les charmes, d'une belle matinée de janvier; nous n'aimons pas le froid, et toutes les séductions du nord ont très peu de prix pour nous ; cependant, quand le ciel est pur, le vent pas trop fort, le thermomètre marquant de 8 à 10 degrés au-dessous de zéro, nous n'hésitons pas à nous rendre au bois, de midi à trois heures, car un double attrait doit s'y trouver pour nous ; dès les ChampsÉlysées, nous savons, du reste, à quoi nous en tenir sur le but et les résultats de notre promenade ; si une longue file de voitures se dirige vers le bois, nous sommes sûrs qu'arrivés dans la principale avenue, nous verrons tout un essaim de jolies femmes mettre pied à terre et faire assaut de parures, de courage et de gracieuse tournure, car, bravant merveilleusement...

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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Données de classification
  • anne près