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Le Journal des coiffeurs, 1 mars 1848

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Le Journal des coiffeurs
1 mars 1848


Extrait du journal

Le reps, les satins, les tulles enrichis de broderies, d'application en velours, le crêpe lisse ou crêpé, les riches soieries sur lesquelles ressortent avec tant d'éclat les dentelles blanches ou noires de la fabrique de dentelles françaises et belges, les noires s'alliant aux points de Venise et d'Alençon, la tarlatane féeriquement agrafée par les fleurs de Guélot et Harand, voilà ce que les Camille, les Palmires, les de Baisieux et vingt autres célébrités de la mode, véritable aristocratie du goût et du talent, ont contourné de mille manières pour tout un essaim de beautés devant se rendre avec autant d'empressement au bal en faveur de 1 établissement de Petit-Bourg. Ce n'est ici ni le lieu ni le moment de discuter le plus ou moins d'intérêt que mérite cette fondation, et les résultats plus ou moins possibles que tout homme éclairé, consciencieux, exempt de toute prévention favorable...

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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Données de classification
  • harand
  • daudé
  • venise
  • baisieux
  • alençon