Extrait du journal

M. Lulu est arrivé enfin au bout de ses huit jouirs d'arrêt. Les heures mauvaises passent tout comme les heures joyeuses, eeulement elles ;sont plus difficiles à digérer, et c'est en quoi nous dopent les: philosophes qui prétendent alléger nos peines en invoquant l'égale et inévitable - fuite du temps. Oui, rien ne dure, mais tes journées de souffrance n'en laissent pas moins après elles une impression pénible qui ne s'efface point avec la même rapidité. Lulll: est maintenant libre d'aller et de venir à sa guise, et pourtant il n'est pas heureux. Il lui restée de cette maudite semaine une sorte- de courbature physique et morale : il a le cœur gros, la tête pesante et une insupportable doubleur à la nuque, qui le gêne- comme un torticolis....