Extrait du journal

Ceux qui ont vécu les heures tragiques d'il y a vingt ans, ceux en particulier qui ont combattu sur la terre d'Orient à côté de la glorieuse armée serbe reverront avec émotion le roi Alexandre, qui a partagé avec tant de constance et d'héroïsme leurs angoisses et leurs épreuves, comme l'avait fait son père le roi Pierre, accouru dans les rangs de notre armée aux mauvaises heures de 1870. Mais il appartient, en outre, à ceux qui l'on vu à l'œuvre, qui ont partagé ses travaux et ses efforts, d'apporter un nouveau témoignage de ce que fut sa fidélité à notre égard. C'est un devoir auquel je ne veux pas manquer....