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Le Journal, 10 juillet 1912

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Le Journal
10 juillet 1912


Extrait du journal

Mais le médecin est le seul maître et le seul juge. de l'emploi de telle ou telle substance, — qu'il injecta un sérum préparé par lui ou un sérum préparé par un de ses- confrères, qu'il ordonne tel ou tel poison. De même il a le droit absolu d'ouvrir le ventre de son malade s'il l'estime nécessaire. C'est ..qu'en somme une commission l'a autorisé à agir ainsi. Et, cet le commission, c'est le jury d'eximen qui l'a reçu docteur. C'est là un titre qui lui permet de soigner suivant sa conscience, sans en référée à quiconque et sous sa responsabilité p|*çpre, — responsabilité qui n'est limitée que par l'article 314 du Code pénal....

À propos

Fondé en septembre 1892 par Fernand Xau, le quotidien Le Journal fut l’un des titres de presse les plus importants au début du XXe siècle. Modéré, parfois frileux, il séduit une large audience populaire par son contenu littéraire de qualité et la collaboration de grandes signatures. D’une sensibilité républicaine à ses débuts, il s’en détache peu à peu pour adopter une ligne davantage nationaliste et anticommuniste – assurément de droite – sans jamais côtoyer les extrêmes.

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