Extrait du journal

On m'a conté que t'avais perdu ta fortune, que c'était pour ça que tu t'étais mis dans la littérature. Tout de même, tu ne passais pas pour un prodige, dans le temps. Tu te faisais engueuler par le père Dourniol, parce que tu ne savais pas fiche l'accentuation dans les thèmes grecs. C'était moi qui corrigeais ta. copie. Tu m'aguichais : « Chambalot, viens déjeuner avec moi au Boeuf à la Mode. Je t'offre quelques huîtres et du chablis. » Après ça, tu m'emmenais, mar lin, dans ton appartement de séducteur, tu me Verrais de la fine, tu m'allongeais un londrès et tu me consultais au cours de la conversation, finaud ! Si tu crois que je coupais dans le manège 1 Et puis, maintenant, v'là que tu composes des romans byzantins, comme un qui saurait fe grec. Ça, c'est trop roide ! Faut que. tu m'expliques 1 Je peux-t-y fumer ?.. »...