Extrait du journal

Quand elle le regarde, il 'lui semble quelle voit apparaître à nouveau toute son enfance heureuse et rieuse au fond d'un clair miroir. Il a sa peau transparente, duvetée, dorée, de fruit, ses grands yeux limpides, songeurs que voilerft les longues franges des cris, qui luisent vaguement comme des sources dans l'ombre verte des feuilles, ses fossettes de poupée, son nez impertinent, ses cner veux légecs et fins aux nuances d automne sa grâce frêle, ses gestes. Et durant cet après-midi, ces quelques heures qui lui sont marchandées, une à une, ou si à contre-cœur parce que les clauses du divorce l'y obligent, celui qui l'a arrachée de sa vie, qui la poursuit de sa haine qui ne veut plus être pour elle qu un étranger, qu'un ennemi, lui envoie, lui prête leur pauvre petit l'iinet dont les magistrats l'ont écartée comme une lépreuse, elle ne sait qu'imaginer, que faire afin qu'il ait envie. de la, câliner, qu'il setrouve auprès d'elle mieux que partout ailleurs, qu'il s'en aille en retournant la tête, en pleurant.!....